Le 17 août 2010, au terme d’une expédition du Bangladesh à la France via l'océan Indien et la mer Rouge, le petit voilier de pêche Tara Tari avait démontré qu’on peut fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Six mois plus tard à Dhaka, l'association Watever fondait un laboratoire de recherche sur les biocomposites pour développer cette nouvelle utilisation de la fibre de jute.

Le projet Tara Tari


Du Bangladesh à la France, le petit voilier de pêche Tara Tari, skippé par Corentin de Chatelperron, a vécu une aventure scientifique et humaine de 14.000 km parcourus en 186 jours. Ce bateau expérimental est le premier à intégrer de la toile de jute dans sa construction. Le 17 août 2010, au terme de cette expédition, Tara Tari a démontré qu’il est possible de fabriquer des bateaux en utilisant un composite à base de fibre de jute. Cette alternative à la fibre de verre présente des avantages écologiques et économiques considérables pour le développement du Bangladesh. Depuis cette expédition, un laboratoire de recherche a été monté près de Dhaka, afin de développer un matériau composite à base de fibre de jute pour l'industrie du Bangladesh (fabrication de bateaux, mobilier, habitat, etc.).

La “golden fibre” du Bengale
Le Bangladesh maîtrise l’exploitation du jute. Elle fut la première industrie du pays pendant des siècles, mais décroît rapidement face aux fibres synthétiques. Or cette fibre résistante, légère et peu chère est une très bonne alternative à la fibre de verre dans les composites :
- D’un point de vue écologique, c’est une fibre naturelle qui pousse dans le golfe du Bengale contrairement à l’energivore fibre de verre qui doit être importée.
- Son utilisation dans les composites constitue un espoir économique considérable pour l’industrie menacée du jute au Bangladesh.
Au moment où le pays de la plus grande flotte de bateaux au monde va changer de matériau de base dans sa construction navale pour passer du bois au composite, développer cette alternative a un potentiel impact écologique et économique de taille pour le Bangladesh.

« Tara Tari » signifie « vite » en Bengali

Tari Tari a besoin de partenaires pour continuer l’aventure
Tara Tari cherche des partenaires scientifiques et des mécènes qui permettront d’accompagner la deuxième phase des recherche sur le jute.
L’objectif de cette nouvelle étape du projet est de développer un matériau composite fibre de jute/résine polyester adapté à une application industrielle.
Ces recherches sont dirigées par Corentin de Chatelperron au sein de l’association WATEVER (dont le président est Marc Van Peteghem).

Pourquoi nous rejoindre?
- Pour revitaliser la filière du jute, la “golden fibre” du Bangladesh, qui fut la première industrie du pays pendant des siècles,
- participer au développement économique et social de l’un des pays les plus pauvres du monde,
- provoquer un tournant écologique à l’échelle du pays en créant une alternative à la fibre de verre,
- promouvoir au niveau mondial des solutions concrètes qui s’inscrivent dans un développement durable.